Qu’est-ce qui vous attire dans le suivi de chantiers ?
Beaucoup de gens n’aiment pas se rendre sur un chantier, mais moi si. C’est un endroit dynamique où il se passe toujours quelque chose, où vous devez être très attentif et où vous passez toute la journée à l’extérieur. Le suivi de chantier est un domaine qui m’occupera encore pendant des années, ce qui ne veut pas dire que d’autres domaines ne m’intéressent pas. De temps en temps, je participe au suivi, par exemple en cartographiant l’implantation des bâtiments. C’est très intéressant, et c’est formidable que Teccon me donne l’opportunité d’approfondir mes connaissances dans ce domaine également. En fait c’est l’ensemble de la géométrologie que je trouve incroyablement fascinant.
Quel est le projet sur lequel vous avez eu le privilège de travailler et dont vous êtes particulièrement fier ?
Sur le Draakplaats à Anvers, un pont ferroviaire existant a été agrandi. Sur les cinq arches, celle du milieu traversait les voies du tram : elle a été construite à l’avance pour être ensuite soulevée dans le pont ferroviaire à l’aide d’une grue. Comme nous n’avions pas beaucoup de marge de manœuvre, je devais veiller à ce que cette arche s’intègre au mieux à la situation existante. On a un peu sué, mais l’arche s’est finalement parfaitement intégrée au pont – un moment très fort, c’est sûr. C’est l’avantage de travailler dans un grand cabinet de géomètres : vous croisez régulièrement des projets de cette envergure. Et le défi reste toujours le même : fournir un travail de qualité de manière constante. Mon travail est très sensible aux erreurs : une petite erreur peut avoir des conséquences importantes, il est donc essentiel de rester concentré et de placer la barre toujours très haut. Le fait qu’un client n’ait pas toujours une idée claire de la difficulté qu’il y a à mener à bien un projet en termes d’arpentage rend la tâche encore plus passionnante. Mon travail consiste à expliquer l’impact que notre expertise peut avoir sur le résultat final.